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Négociations

PUBLIE CE MARDI 30 AOUT 2016 à 13H

Les négociations ont abouti ce midi à Laval en présence du préfet de la Mayenne, de la délégation des OP et Lactalis.

Au bout de la 3è journée de « négociations », un accord s’est conclut à 290€ de moyenne sur les 5 derniers mois déclinés ainsi :

Aout 280€, septembre 285€, octobre 290€, novembre 295€ et décembre 300€. soit une moyenne annuelle d’environ 275€, à moduler selon les déclinaisons régionales.

Le retard de Lactalis à peine comblé, on peut parler selon JM Yvard président de OPLGO d’un accord « peu glorieux ».

Une clause est ajoutée « Dans le cadre des évolutions contractuelles, les parties s’engagent à initier rapidement une réflexion sur l’évolution des clauses de détermination du prix du litre de lait, au regard de la valorisation des différents marchés ».

MERCI AUX PERSONNES QUI ONT OEUVRE DANS LE BON SENS

MERCI A CEUX QUI ONT COMPRIS QU’IL ETAIT FACILE DE « FAIRE PORTER LE CHAPEAU AUX OP » QUI, ELLES ONT UN RAISONNEMENT ECONOMIQUE. 

un petit recapitulatif :

Grâce aux travaux d’OPLGO en lien étroit avec OPNC, la proposition du médiateur de jeudi minuit à 280 € de moyenne pour les 5 derniers mois n’a pas été retenue.

Il en est de même pour la proposition de Lactalis de vendredi soir qui était sur une moyenne de 269,50€ sur ces mêmes mois.

 

le 29 aout 2016

Lactalis a annoncé la reprise des négociations demain matin en Préfecture de Mayenne avec les représentants des OP.

Après une fin de semaine marathon, une décision de tribunal de libérer le « rond point » de Laval, Lactalis revient à la table des négociations où attendent les représentants des producteurs, toujours ausi déterminés à ce que l’entreprise rattrape le retard accumulé depuis le début 2016. Jugeant que pas d’accord vaut mieux qu’un mauvais accord, ils suivent les convictions de leurs collègues producteurs.

Même si les producteurs Lactalis sont en première ligne (limités par la volume de production et par un prix très souvent au plus bas), tous les regards des producteurs de France sont tournés vers ces négociations dont dépendra aussi le prix payé par les autres industries laitières.

Nous renouvellons nos encouragements aux négociateurs, qui font preuve d’un extrême courage dans un contexte économiquement difficile.