La loi EGAlim prévoit l’inversion de la construction du prix, autrement dit la construction du prix en marche avant.
Il s’agit de partir du prix producteur pour construire le prix payé par le consommateur. A chaque étape, le vendeur fixe un prix, et l’acheteur prend ou pas!
Ainsi, le producteur fixe un prix (en fonction de ses coûts de production, évidemment), si le prix est trop élevé il ne trouvera pas d’acheteur, s’il est trop bas, il met son exploitation en danger. Puis le transformateur fait de même avec le distributeur, qui fait de même avec le consommateur.
En tenant compte qu’à chaque étape, le produit laitier change du fait de la richesse du lait :
A la sortie des fermes, c’est du lait cru, celui-ci est transformé en ingrédients de base, ou en produits prêts à mettre en rayon, selon les besoins des acheteurs : industriels ou artisans (viennoiseries, pharmaceutiques, cosmétiques…), ou distributeurs.
Outre le caractère périssable du lait et la dépendance du producteur à la collecte, La guerre des prix entre les GMS, la prise de pouvoir par l’aval laitier a fait de nombreuses victimes.
La filière française à la conquête du monde aurait-elle oublié les producteurs et les consommateurs français ?